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Archives du premier blog Cric04, de mars 2011 à novembre 2011 sur  link

 

 

Pour en finir avec cette gouvernance inhumaine

 
Dans notre vie quotidienne nous constatons une diminution des salaires, des prestations sociales, ainsi que la disparition de la sphère de la gratuité que forment les services publics. L'augmentation des prix des dépenses incontournables (eau, nourriture, énergie, taxes) vient encore accroître nos difficultés. Avec en parallèle, une exploitation émotionnelle, sensationnelle et grandiloquente de faits divers sordides et copieusement montés en épingle afin de faire passer en toute urgence des législations dites sécuritaires. Cette politique médiatico-législative permet de transformer le pauvre en délinquant et le migrant en ennemi.


Dans le même temps, la dette progresse

 
L'escroquerie de la dette consiste à prêter de l'argent aux pays en imposant des conditions drastiques : ouverture obligatoire des frontières aux marchandises et aux capitaux, privatisation des services, ce qui se traduit par un pillage des matières premières et des terres agricoles, par la captation de l'eau, de l'énergie, des transports, communications, ainsi que des administrations et des espaces naturels.
Cette escroquerie a été utilisée pour re-coloniser les pays du Sud . Au moyen de Plans d'Ajustements Structurels mis en place par le FMI, fondés sur une pseudo compétitivité dans le marché mondial et d'une pseudo rationalité-modernisation … En pratique, l'accaparement par des actionnaires des biens communs. La même escroquerie est actuellement en place dans les pays du Nord. Cela permet à la Finance, « au marché », de dicter la politique des pays développés. La nécessité de rembourser la Dette est actuellement le seul argument qui nous est vendu en guise de programme électoral par ceux là même qui nous ont plongés dans le chaos, selon les méthodes planifiées par les économistes de l'École de Chicago, les néo-libéraux dont l'idéologie a contaminé jusqu'aux responsables des partis dits socialistes, promoteurs de privatisations au nom de la « libre concurrence ». En France on n'a jamais autant privatisé que sous le gouvernement Jospin.


La dette n'est jamais un moyen de piloter une économie


La Sécurité Sociale sera bientôt un souvenir nostalgique, les services publics, y compris la police et la justice, si nécessaires à la cohésion sociale, sont liquidés au bénéfice d'agences privées, au profit des banques, des assurances, des actionnaires, des hedges-funds et des sociétés écrans hébergées dans les paradis fiscaux.
Pour sauver les banques, les politiciens qui nous gouvernent, hypnotisés par les gourous de la religion économiciste triomphante, tout en se vautrant dans le lit d'une finance prostituée aux méthodes maffieuses, se présentent en Sauveurs. Ces Messies prétendent même nous expliquer « pédagogiquement » que nous devons leur faire confiance comme le font déjà les marchés!… Les gestionnaires de cette gouvernance vont jusqu'à piller le fonds de garantie des retraites, vendre notre stock d'or, empoisonner les nappes phréatiques, supprimer les aides aux plus démunis, jeter les travailleurs pauvres à la rue, refuser de soigner les nécessiteux , transformer les migrants et les travailleurs non qualifiés en délinquants…!


Tournons le dos à ce monde cauchemardesque


 Nous contestons la légitimité de la majorité des hommes et femmes politiques au sommet de l'Etat, dont l'influence est directement proportionnelle aux moyens que les magnas de la finance leur concèdent, tout comme celle des lobbystes au service de l'industrie. Nous n'acceptons pas la tyrannie des « faiseurs d'opinion» médiatiquement omniprésents.
En 2007, les Français se sont exprimés contre le Traité Constitutionnel Européen. Le « modèle » d'organisation sociale forgé dans les années Tatcher-Reagan sous le nom de consensus de Washington, repose sur des Etats faibles et endettés, dont Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn, comme les ténors de la commission Européenne, sont des défenseurs acharnés.
Si nous ne sommes pas encore en dictature, nous nous enfonçons chaque jour un peu plus dans une société totalitaire. Pourtant, nos besoins essentiels sont simples et nos revendications peu exigeantes. Avant tout un logement décent, un travail qui ait un sens, des enfants et des vieillards pouvant vivre en étant débarrassés des angoisses du lendemain, des services publics pour tous, un environnement non pollué dans une nature préservée, une alimentation de qualité, du temps libre, et… l'espoir que la génération de demain puisse contribuer à bâtir une société plus juste et plus accueillante que celle dans laquelle nous nous débattons à l'aide d'antidépresseurs et autres molécules chimiques, quand ce n'est pas devant des spectacles télévisés lobotomisants.


La financiarisation de toutes nos activités n'est pas inscrite dans nos gènes


L' organisation sociale barbare de ce siècle détruit la planète et les cultures des hommes qui l'habitent. Le travail salarié ne peut se réduire au creusement des inégalités et à l'exploitation des plus pauvres. La mise au travail forcé pour une rémunération de survie au service d'une croissance destructrice engendre un air irrespirable, une eau imbuvable et des sols stériles. Ce développement « croissanciste » détruit tout y compris le climat. Il aboutit à la concentration des populations dans des mégalopoles divisées en ghettos, engendre misère, xénophobie, racisme et guerres.


Nous aspirons à la Paix et au silence des armes


La guerre économique, la guerre des pays riches contre les pays pauvres, la guerre de tous contre tous n'est pas l'organisation sociale que nous voulons. C'est la raison pour laquelle nous revendiquons une meilleure répartition des richesses et agissons pour étendre la sphère de la gratuité. Cela passe par l'abolition de la Dette, sous toutes les latitudes.


Pour en finir avec cette gouvernance inhumaine, en finir avec la Dette, faut-il entrer en désobéissance civile ?

 

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